Contribution à l'étude de l'impact socioéconomique de la peste porcine africaine à Madagascar : cas de la commune de Tsiroanomandidy

Le goût de la viande porcine et ses dérivées, la demande au marché,
l'élevage à cycle court, sont les raisons pour lesquelles les éleveurs continuent
leurs activités malgré le gros risque dû à la présence des maladies contagieuses
(Teschen, PPC, PPA ... )
Cette étude a été effectuée à Tsiroanomandidy, une zone très connue pour
l'agriculture et le marché de bovidé, dans le but de connaître l'importance de
l'élevage porcin et d' étudier l'impact de la PPA dans cette région.
On classe quatre catégories d' éleveurs ; les anciens qui ne pensent plus à
l' élevage porcin, les éleveurs qui persistent à élever des animaux rescapés de la
PP A, puis les éleveurs épargnés et enfin les nouveaux éleveurs.
-La race large White domine la région, à cause de sa précocité de
production et de sa capacité adaptative, la race locale existe mais en minorité.
L' élevage mixte prime la zone; le problème del' in.sémination artificielle
et le coût élevé d'une saillie fécondante sont les causes de cette méthode. L'
engraissement est surtout réservé pour les éleveurs n'ayant pas assez d'espace.
Le type d' élevage artisanal, avec un effectif plus facile à contrôler domine la
région.
Les formules alimentaires conseillées par le projet PDMO / CIREL sont
les plus utilisées par les éleveurs. Il y a des éleveurs qui utilisent des formules
basées par la présence des matières premières et du pouvoir d' achat avec des
valeurs alimentaires assez équilibrées. ·
Dans la région, la maladie de la PPA persiste jusqu'à maintenant, alors
que les éleveurs persistent à l' élevage porcin .