Economie de plantation et développement régional: cas du moyen Comoé

Authors

SOUMAHORO Manie
UNIVERSITE DE COCODY UFR : Sciences de l'Homme et de la societe Departement de Geographie

Keywords:

Economie agricole, développement régional, développement économique et social, cacao, café, agriculture, Cote d'Ivoire, Comoé

Synopsis

«Economie de plantation et développement régional : cas du moyen Comoé » est
l’intitulé de notre projet de thèse, consacrée à la problématique des liens entre le
développement régional et la dynamique de l’économie de plantation, notamment à
l’analyse de l’impact de l’essor de l’économie agricole sur le développement de la
région.
En effet, l’histoire de l’économie de plantation en Côte d’Ivoire débute avec
l’exploitation économique de la nouvelle colonie dont la pacification venant de
s’achever en 1880.Car pour les puissances coloniales il fallait débuter l’exploitation
économique par la mise en valeur des ressources agricoles. A cet effet, la mise en place
de l’économie caféière et cacaoyère c’est faite par vagues successives dont la première
étape a été dans le sud-est par Arthur Verdier et Amédée de Bretignières. Après des
débuts difficiles, cette activité a connu une expansion très rapide surtout après 1950.A
l’échelle du moyen Comoé, la région connaît l’économie de marché depuis 1910.
L’importance de la culture se mesurait par les superficies cultivées et la production dont
55000 hectares en 1979, et une forte population mobilisée, qui en fait aujourd’hui une
tradition. Notons que le moyen Comoé fait parti des vieilles régions de plantation en
Côte d’Ivoire car elle fait partie des localités qui ont enregistré les premières
plantations. Située dans la zone frontalière de l’Est ivoirien, entre le fleuve Comoé et la
frontière ghanéenne, le pays Agni Djuablin et In dénié couvre une superficie de 7400
km2 ( Kindo Bouadi). La région est dotée de deux (2) départements et de treize (13)
sous-préfectures dont neuf (9) nouvelles.
En outre, située en zone forestière, le moyen Comoé est une région à vocation
agricole depuis des décennies. La population, autrefois encrée dans la pratique de
l’agriculture de subsistance fondée sur les produits d’autoconsommation (tels la banane,
le taro, l’igname, le maïs, le manioc et les cultures vivrières ) s’est vue contraint à la
pratique d’une nouvelle forme culturale. L’agriculture de rente fondée sur les cultures
pérennes. Cette activité a fait naître une forme d’économie basée sur la
commercialisation des produits.
Cette aire culturelle Agni Djuablin et In dénié est resté pendant longtemps un
grand bloc régi par la royauté. Les guerres intestines, l’occupation coloniale et surtout
l’introduction de l’économie de marché, fondée sur les ressources des plantations de
café et de cacao, ont bouleversé l’environnement socio-politique et économique dans
lequel le royaume s’était jusque là développé.
C’est à partir de la fin du XIXème siècle, grâce à un afflux de populations et à la
prolifération d’activités économiques et administratives consécutives à l’expansion de
l’économie de plantation, que cette région dénommée le moyen Comoé a connu une
évolution dans le sens du développement. Cela est manifesté à travers la naissance des
centres urbains dans les zones de production, l’apparition de structures politiques,

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Published

May 6, 2006

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