Côte d’Ivoire: la réinvention de soi dans la violence

Authors

Dakouri Gadou (ed)
Moussa Fofana (ed)
Azoumana Ouattara (ed)

Keywords:

Afrique de l’Ouest, CEDEAO, UEMOA, Côte d’Ivoire, violence

Synopsis

CODESRIA, 2011, 256 p., ISBN: 978-2-86978-328-7

La grave crise sociopolitique qu’a connue la Côte d’Ivoire en septembre 2002 a déchaîné des passions politiques. Immigration, étranger, ethnonationalisme,
nationalisme, patriotisme, guerre civile, jeunesse à risque. Voilà le corpus du vocabulaire à partir duquel est restitué ce qui arrive à la Côte d’Ivoire. Les efforts d’explication de la « crise » que traverse ce pays présenté dans un passé récent comme étant « relativement paisible » se déclinent surtout sur le registre de la surprise, rendant une fois encore compte du contrôle presque absolu des médias sur l’événementiel, avec finalement le risque de ne penser l’événement qu’à partir des canevas médiatiquement corrects.

Cette capacité des professionnels de l’événementiel à fixer les mots dans lesquels l’histoire sociale doit être pensée complique la tache des sciences sociales et
humaines en même temps qu’elle nous apparaît stimulante. La compréhension des situations complexes étant désormais confinée dans une confusion entre le simple et le simplifié, l’enjeu pour les sciences sociales et humaines est de reprendre les places qui sont les leurs en tentant de restituer les réalités sociales et politiques dans leur complexité. Les contributions qui composent cet ouvrage tentent justement de dépouiller les mots simples de leur excessive simplification pour aider à la compréhension des maux sociaux et politiques, voire du sens de l’histoire. Cet ouvrage se veut avant tout un regard de l’intérieur. Le défi, ici, est avec le recul nécessaire, de déconnecter le réel de l’idée de surprise qui empêche une plongée dans l’analyse en profondeur de réalités qui ne sont que les résultats d’un processus historique sur une durée relativement longue. Au coeur de ce processus se trouve le paradoxe d’une réinvention de soi dans la violence mais au nom de la démocratie. La crise postélectorale de 2010 et l’intensité de la violence qui la ponctue démontrent encore une fois tout l’intérêt de la thèse du paradoxe démocratie-violence et du présent exercice de son objectivation.

Chapters

  • Côte d’Ivoire La réinvention de soi dans la violence
    Francis Akindès
  • Introduction
    Francis Akindès
  • Chapitre 1
    Francis Akindès
  • Chapitre 2
    La politique publique de l’étranger et la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire
    Alfred Babo
  • Chapitre 3
    Les enjeux politiques de l’immigration d’origine ouest-africaine dans la presse écrite en Côte d’Ivoire (1990-2007)
    Auguste Aghi Bahi
  • Chapitre 4
    Conflit et mobilisations patriotiques en Côte d’Ivoire : les protagonistes entre imaginaire national et positionnement politico-économique
    Dakouri Gadou
  • Chapitre 6
    Le coup d’État de décembre 1999 ou la fin de l’« exception militaire ivoirienne » : les mutations de l’armée ivoirienne depuis 1960
    Azoumana Ouattara
  • Chapitre 7
    Jeunesse, idéologisation de la notion de « patrie » et dynamique conflictuelle en Côte d’Ivoire
    Francis Akindès, Moussa Fofana
  • Conclusion
    Francis Akindès

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Author Biographies

Francis Akindès

est sociologue et Professeur des universités. Il est le Président du Conseil scientifique et le Chef du Département d’Anthropologie et de Sociologie de l’Université de Bouaké (Côte d‘Ivoire). Il est également chercheur associé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD-France) et à CRISE (Université d’Oxford). A travers ses ouvrages, Akindès traite aussi bien de la sociologie des mutations politiques et économiques que de l’analyse des politiques publiques de lutte contre la pauvreté.

Alfred Babo

est sociologue, Maître-assistant à l’Université de Bouaké en Côte
d’Ivoire. Ses centres d’intérêt couvrent les questions foncières, le développement
rural. Ces dernières années, il a axé ses recherches et ses plus récentes publications
sur la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire. Actuellement, il travaille sur l’implication
des jeunes en tant que membres de la société civile dans l’évolution du processus
de sortie de crise. Il est membre du CODESRIA, de l’American Political Science
Association (APSA), et de la Société Suisse d’Études Africaines (SSEA).

Auguste Aghi Bahi

est Maître de conférences à l’UFR Information
Communication et Arts et chercheur au Centre d’Études et de Recherche en
Communication (CERCOM) de l’Université de Cocody-Abidjan (Côte d’Ivoire).
Il enseigne la sociologie des médias et est l’auteur de plusieurs articles publiés dans
différentes revues ivoiriennes et internationales.

Dakouri Gadou

est anthropologue, Maître-assistant à l’Institut d’Ethno-sociologie
(Université de Cocody-Abidjan). Ses travaux de recherche interrogent les
problématiques qui traversent la quête et/ou la conservation de la santé spirituelle,
biologique et écologique. Il a codirigé et collaboré à plusieurs ouvrages. Il travaille
actuellement sur la sorcellerie et la délivrance dans les mouvements pentecôtistes
en Côte d’Ivoire.

Moussa Fofana

est doctorant en Sociologie à l’Université de Bouaké. Il prépare
une thèse sur les trajectoires sociales et l’engagement des jeunes combattants de la
rébellion en Côte d’Ivoire.

Azoumana Ouattara

est Maître de conférences à l’Université de Bouaké. Il est
membre du Comité consultatif national de Bioéthique (CCNB). Ses activités de
recherche s’inscrivent dans le champ de la philosophie morale et politique. Elles
portent sur la violence et ses usages politiques dans les processus politiques, la
gouvernance et la prospective dans les reconstructions post-crise, les enjeux éthiques
dans la construction des droits, les pratiques de la médiation.

Roch Yao Gnabeli

est Maître de conférences en Sociologie, enseignant-chercheur
au Département de Sociologie de l’Université de Cocody depuis 2000 et Chef de
Département de Sociologie depuis 2007. Il est l’auteur de plusieurs articles sur le
statut politique de l’étranger en Côte d’Ivoire. Ses recherches actuelles portent sur
l’altérité sociale et les appartenances symboliques

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Published

October 6, 2009