The contribution of indigenous agro-biodiversity knowledge management practices for improving livelihoods of local communities: a case study of Masasi and Nachingwea Districts in Tanzania

L'étude a été menée à Lindi (district de Nachingwea) et à Mtwara ( district de Masasi) pour enquêter et documenter les pratiques de connaissances autochtones existantes sur la gestion de l'agro-biodiversité et montrer comment le modèle KM de 1998 de Nonaka et Konnos (Socialisation, Externalisation, Combinaison et Internalisation (SECI )) peuvent être appliquées pour gérer les connaissances indigènes liées à l'agro-biodiversité dans les communautés locales. Combinée au modèle de moyens de subsistance durables adaptés, l'étude a également cherché à étudier comment ces connaissances contribuent aux moyens de subsistance des communautés locales. Cette étude a utilisé une conception de recherche mixte, utilisant des conceptions transversales et d'études de cas . La population étudiée était composée de petits exploitants agricoles, de chefs de village,
et les intermédiaires du savoir autochtone (IK). Un échantillonnage raisonné a été utilisé pour sélectionner les districts, les villages, les informateurs clés et les participants aux discussions de groupe (FGD). Un échantillonnage systématique a été utilisé pour sélectionner les chefs de ménage. Leurs noms ont été tirés du registre du gouvernement du village. L'échantillon total pour cette étude était de 230 chefs de ménage, 16 informateurs clés (chefs de village), 4 intermédiaires de connaissances autochtones (agents de vulgarisation et forestiers) et 80 participants aux discussions de groupe (FGD). Un progiciel statistique pour les sciences sociales (SPSS) version 16.0 a été utilisé pour générer les fréquences et les pourcentages. Les données quantitatives ont été analysées quantitativement. Les données qualitatives ont étéanalysés à l'aide d'une analyse de contenu. Les principales conclusions ont révélé que les communautés locales possèdent un large éventail de connaissances autochtones sur la fertilité des sols, les cultures intercalaires, le stockage des semences, les méthodes de culture, la préservation de l'humidité et la préservation des cultures. Les résultats ont en outre révélé que les zones de feu, de jachère et tampons sont utilisées pour délimiter les zones protégées et les villages par des lois pour guider l'utilisation des terres. Les résultats ont en outre révélé que les agriculteurs s'appuient fortement sur les connaissances tacites par opposition aux connaissances enregistrées. L' étude a conclu que les agriculteurs créent de nouvelles connaissances par le biais d'interactions en face à face et de groupe , du folklore, des sculptures et des rites d'initiation et que les savoirs traditionnels sont largement transférés par la tradition orale et les démonstrations et sont préservés dans l'esprit humain. Lerecommande que les pratiques de KM sur la gestion de l'agro-biodiversité soient de la responsabilité des communautés, des autorités villageoises, des secteurs public et privé et que le gouvernement et les acteurs privés de l'agro-biodiversité encouragent les pratiques de KM sur la gestion de l'agro-biodiversité en engageant les communautés dans la l'identification, la cartographie, la diffusion et la préservation des IK et devraient mener des études d'utilisateurs pour déterminer les domaines d'intervention. Ceux-ci aideront les communautés locales à maintenir leurs systèmes agricoles et ainsi à assurer leurs moyens de subsistance.