La prolifération des nouvelles technologies de l'information et de la communication au Burkina Faso :: l'exemple des représentations sociales de l'Internet à Ouagadougou
Keywords:
Technologie de l'information, technologie des communications, Internet, nouvelles technologies de l'information et de la communication, représentations sociales, Burkina FasoSynopsis
L'Internet a été inauguré au Burkina Faso en décembre 1996 pendant le sommet France Afrique qui s'est tenu à Ouagadougou. Il connaîtra une exploitation commerciale qui s'est ouvert au grand public en mars 1997 après l'atelier national sur les NTIC au Burkina. Le Burbina Faso est un pauvre avec un PIB de 300 dollars US (le rap port des Nations Unies de 1998), où 44,5 % vivent en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu annuel de moins de 41 099 FCFA/habitant/an. Dans ce contexte, une grande partie de la population vit dans des conditions précaires. Elle n'a accès ni à l'éducation, ni aux soins de santé primaire, ni à l'eau potable... Au recensement de 1996, 81 % de la population ne savaient pas lire et écrire en français (INSD, 2000). L'accès à l'information et aux technologies de la communication reste un mirage pour une grande partie de la population. En janvier 1999 trois ans après l'inauguration de son accès au grand public, on estimait à plus de 4000, le nombre d'abonnés dans la ville de Ouagadougou (DELGI,2000). Au 31 décembre de l'année 2001 sur les 350 cybers centres que compte le pays plus de 90 % sont concentrés à Ouagadougou. Pendant la même période, les internautes de la ville sont estimés à plus de 30000 (DELGI, 2002). Malgré la précarité de la vie dans nos cités l'engouement pour l'Internet est d'une notoriété. Ce constat suscite des interrogations sur les facteurs psychologiques, culturels et économiques qui expliqueraient l'engouement des Ouagalais pour cet outil. L'Internet est perçu par les ouagalais comme un outil de communication, de travail et de recherche. Son accès exige un certain capital social, économique, et culturel difficilement réunit par certaines couches de la population. Son utilisation est sujette à des représentations sociales que les populations se sont forgées. Il faudrait être issu d'une couche aisée pour aspirer à son utilisation. Cette situation s'explique en partie par le déficit d'information sur le sujet. Ces représentations sociales sont des stéréotypes de la réalité de l'Internet à Ouagadougou.
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BADO Kisito, la représentation sociale du téléphone par les Ouagalais, CERCOM, mémoire de
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July 5, 2023
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