ANALYSE DE L’EFFICACITE DE L’EDUCATION NON FORMELLE DANS LA VILLE DE KINSHASA: Une contribution à la politique de l’éducation en République Démocratique du Congo
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https://doi.org/10.57054/codesria.pub.1061
Mots-clés :
Education, Education non formelle, République Démocratique du CongoSynopsis
La déclaration mondiale sur « L’ Education Pour Tous » adoptée à la Conférence de Jomtien (Thailande) en 1990 et le cadre d'action qui en découlait, ont nettement mis en cause des systèmes éducatifs rigides et ouvert la voie à une ère favorable au développement de la flexibilité, susceptible de permettre à toute personne, enfant, jeune ou adulte de bénéficier d'une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux. Ce grand forum mondial a indiqué que l’éducation devrait être faite sur mesure, adaptée aux besoins, à la culture et aux moyens des apprenants.
En réponse à cette recommandation, plusieurs pays ont déployé des efforts remarquables pour augmenter le taux de leur scolarisation primaire. Nombre d’entre eux ont réalisé des avancées significatives avec des taux avoisinant cent pour cent. En dépit de cela, le chemin pour atteindre l’objectif de l’éducation pour tous reste encore long particulièrement dans les pays du Sud où, comme l’affirme le PNUD (2006, p.41), « plusieurs millions d'enfants restent en marge du système scolaire, la discrimination à l'encontre des filles considérablement répandue, et des milliers d’adultes demeurent sans savoir ni lire ni écrire ; ils sont ainsi exclus du processus formel de production. » Aussi, ne peuvent-ils mener une vie autonome, ni jouir pleinement de leurs droits à exercer un emploi et à disposer d’un revenu.
Parmi les solutions envisagées, le cadre d’action de Dakar adopté en 2000 a reconnu la nécessité des mécanismes alternatifs dont l’éducation non formelle, pour élargir l’accès à l’éducation aux personnes de tous les âges. Cela leur permet d’acquérir les connaissances utiles à la vie et de répondre à leurs besoins réels.
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juin 21, 2023
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