Production and cost functions for higher education in Cameroon: the case of the former university of Yaounde

Cette étude se propose d'évaluer l'efficacité interne de l'enseignement supérieur au Cameroun avec une référence particulière à l'ancienne Université de Yaoundé. Pour ce faire, des fonctions de production et de coût de l'éducation ont été estimées. Ils tentent d'identifier les apports critiques qui influent sur la production de l'enseignement supérieur et de déterminer l'importance relative de ces apports dans l'influence des performances académiques des étudiants. Nous essayons également de déterminer l'impact des apports sur les dépenses par étudiant, et la taille optimale de l'établissement. La méthodologie de cointégration utilisant la technique de régression des moindres carrés ordinaires est appliquée sur les données des séries chronologiques de 1971112 à 1991/92. Les formes fonctionnelles linéaires et log-linéaires sont utilisées pourestimer nos relations. Des analyses sont réalisées d'abord pour les trois facultés de l'ex- Université de Yaoundé réunies, puis, pour chacune des facultés séparément, afin de ne pas occulter les variations au sein des facultés. Les résultats suivants sont obtenus. Les variables environnementales de l'école expliquent une plus grande proportion de la variation du rendement des élèves. Les dépenses publiques par étudiant, le ratio élèves-enseignant, le nombre d'enseignants et le nombre d'étudiants inscrits ont une influence significative sur la réussite scolaire des étudiants. L'importance relative des apports n'est pas la même dans les différentes facultés, mais le nombre d'enseignants semble être l'apport scolaire le plus efficace. LeLe nombre d'étudiants boursiers a un effet négatif sur la performance dans toutes les facultés, bien qu'il soit le poste le plus important dans les dépenses totales de l'université. Étant donné que la dépense par étudiant est un agrégat de nombreuses variables de dépenses, la relation négative avec la performance constatée dans certaines facultés ne signifie pas nécessairement l'inefficacité de l'augmentation des dépenses publiques dans l'enseignement supérieur, mais une mauvaise répartition des dépenses sur les différents postes qui composent il - un élément d' efficacité. Le nombre optimal d'inscriptions dans les facultés était de 11752, 7090, 8358 et 28334 dans la FDSE, la FLSH, la FS et toutes lesfacultés combinées, respectivement. Ceux-ci sont tombés en dessous des inscriptions maximales enregistrées par l'année universitaire 1991/92 (la fin de notre période d'étude), qui était de 15554, 8781, 9171 et 33506, respectivement. Cela impliquait que toutes les facultés connaissaient des déséconomies d'échelle. Il était donc nécessaire de restreindre les inscriptions ou de décentraliser l'ancienne Université de Yaoundé si l'efficacité devait être améliorée.