The effects of monetary and fiscal policies under rational expectations : the Nigerian case 1970-1988

LES EFFETS DES POLITIQUES MONETAIRES ET BUDGÉTAIRES SOUS DES ANTICIPATIONS RATIONNELLES : LE CAS DU NIGÉRIAN, 1970-1988 JOHN CHUKWUDI ANYANWU La proposition de l' école des anticipations rationnelles est que la politique systématique de la demande globale n'affecte pas les variables économiques réelles (production et chômage) à court terme. run, (the policy ineffectiveness proposition ou PIP), mais affecte les prix, alors que seuls des changements aléatoires dans la demande globale affectent le niveau des variables économiques réelles. En d'autres termes, aucune politique macroéconomique gouvernementale , qu'elle soit monétaire ou budgétaire, aussi ingénieuse soit-elle formulée et efficacement mise en œuvre, ne peut avoir d'impact systématique ou durable sur l'économie réelle.variables. Cela remet sérieusement en question la philosophie interventionniste keyriesienne de gestion de la demande, affirmant ainsi que la tentative de politique de stabilisation par une stratégie systématique de gestion de la demande deviendra prévisible et, une fois prévisible, sera annulée dans son impact par des agents rationnels maximisant l'utilité. Seuls des changements de politique aléatoires dans la demande globale affecteront les variables réelles et il est peu probable que de telles actions aléatoires rapprochent l'économie des objectifs politiques déclarés. La proposition a été largement testée en utilisant des données étrangères mais, à l'exception des études d'Uba (1989') et Odedokun (1988a, 1989), a reçu peu d'attention empirique au Nigeria. En outre,aucune de ces études nigérianes n'intègre les effets sur le chômage ainsi que l'importance d'une économie ouverte. Dans cette étude, étant donné la persistance de l'inflation avec la récession (et le chômage élevé) au Nigeria, nous avons soumis la proposition à des tests économétriques en utilisant des données annuelles nigérianes de De 1970 à 1988. En effet, la nouvelle macroéconomie classique fournit un fondement théorique intéressant à l'idée que les effets à court terme sur la production (et le chômage)
des politiques restrictives de gestion de la demande associées aux programmes de stabilisation dans les pays en développement sont moins néfastes qu'on ne le suppose généralement. . Cela a donné un coup de pouce supplémentaire à l'étude, pour établirla pertinence empirique dans une économie en développement de la proposition d'inefficacité des politiques associée à cette école de pensée.