An Archaeological Investigation of the Okun Speaking Area, Kogu State, Nigeria

Cet ouvrage est centré sur l'archéologie du peuple Okun ; un groupe linguistique Yoruba. Avant les efforts actuels, il n'y avait pas de plan concret pour mener une enquête archéologique holistique sur leur histoire culturelle. Toutes les recherches archéologiques menées jusqu'à présent sur eux ont été dominées par des projets, mémoires ou thèses d'étudiants. En raison de la nature non coordonnée de ces recherches, l'archéologie de la région d'Okun et son histoire n'ont pas été correctement documentées. Cette recherche est impérative compte tenu de ce qui précède. Dans la réalisation de la recherche, une approche multidisciplinaire comprenant des méthodes historiques, ethnographiques, linguistiques et archéologiques a été adoptée.Les méthodes archéologiques employées impliquent des enquêtes de reconnaissance et des fouilles à Ebere et Ogboh. Des méthodes archéologiques ont également été utilisées pour l'analyse des matériaux culturels récupérés. L'interprétation de ces matériaux culturels était basée sur des méthodes ethnoarchéologiques; par conséquent, la tradition orale, les preuves ethnographiques et linguistiques ont été utilisées comme aide à l'interprétation. Le résultat de la recherche a indiqué les sites fouillés comme des sites d'occupation qui ont été habités depuis la période de l'âge de pierre ; comme affirmé avec la présence de hache en pierre polie dans un contexte stratifié. A partir de ce stade initial , ils se sont progressivement développés jusqu'à un niveau où ils ont inventé ou emprunté leidée d'utiliser et de fabriquer des articles en métal; la disponibilité de scories de fer et de tuyères dans tous les sites en témoigne. De plus, ils ont développé un moyen de cultiver leurs terres agricoles et de cuisiner leurs aliments en fabriquant de la poterie. À partir de l' analyse pétrologique et chimique, ils étaient engagés dans des activités commerciales avec des habitants d'Iffe, d'Ebere, d'Ogboh, d'Erusu et d'Ogga, entre autres. En conclusion, la recherche montre qu'il y a eu une population humaine continue dans la zone d'étude avec des éléments de continuité culturelle basés sur leur culture matérielle depuis au moins 300 avant JC jusqu'à nos jours.