IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUE ET ECOLOGIQUE DE LA CULTURE DE L'ANACARDE DANS LA REGION DU ZANZAN (Nord-est de la Côte d’Ivoire)

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##plugins.pubIds.doi.readerDisplayName## https://doi.org/10.57054/codesria.pub.1426

Mots-clés :

SOCIO-ECONOMIQUE, CULTURE DE L'ANACARDE, ZANZAN

Synopsis

En Côte d’Ivoire, l’héritage colonial et les impératifs économiques de l’après indépendance ont amené les autorités à privilégier d’abord dans le plan de développement du pays, les régions les mieux dotées par la nature et les plus aptes aux cultures de rente. C’est ainsi que les premières initiatives de développement se sont concentrées dans le sud au climat humide, aux sols profonds et favorables au développement de l’arboriculture. L’inégalité de départ ainsi créée a nettement placé certaines régions de savane à l’arrière-plan de l’activité économique nationale. Parmi ces régions qui ont le moins bénéficié de la solidarité nationale, figure le Nord-Est. (Atta Koffi,1996) Pour rattraper le retard de cette région, l'Etat y a mis en oeuvre à partir de 1980 un projet de développement rural appelé couramment "Projet Zanzan". Ce projet a bâti sastratégie d'intervention sur les cultures de l'igname, du riz et du coton. L'igname est la principale culture de la région; c'est même la "spécialité" de la
région car très adapté à la faible pluviométrie de la région. Dans presque toutes les exploitations, on trouve cette spéculation, base de l'alimentation de la majorité de la population. Le riz a été retenu pour accompagner l'igname comme cultures vivrières motrices de la région.Le coton a été retenu comme la culture de rente motrice de la région. Il a été retenucomme le pivot du projet. Mais suite à des contraintes sociologiques, foncières et de main d'oeuvre, ces cultures n'ont pu apporter des réponses satisfaisantes aux attentes et besoins des populations. Le coton s'est revelé comme un échec cuisant dans la région. Comme
alternative, les populations ont jeté leur dévolu sur la culture d'anacarde dont les cours sur le marché international sont jugés intéressants voire comparables à ceux du café- cacao. Aujourd'hui donc, l'anacarde connaît un engouement extraordinaire auprès des populations au point d'accaparer les meilleures terres et les grandes superficies. Cette culture est en train d'introduire de profonds bouleversements dans les pratiques agricoles locales. C'est donc le lieu de jeter un regard sur cette culture qui cristallise les espoirs et les attentes de ces paysans si longtemps englués dans la pauvreté.

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février 12, 2005

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