Impact of HIV/AIDS epidemic on human capital development and economic growth in West Africa

Le virus de l'immunodéficience humaine/syndrome d'immunodéficience acquise (VIH/SIDA) affecte le groupe d'âge le plus productif (PAG) de la société. La maladie frappe le plus durement l'Afrique subsaharienne. En 2012, la prévalence parmi les PAG dans la région était en moyenne de 4,9 %. L'Afrique de l'Ouest porte le troisième fardeau le plus lourd de la pandémie dans le monde. La prévalence chez les PAG de la sous-région était de 0,7%, 2,0%, 1,7% et 1,5% en 1990, 2000, 2010 et 2012 respectivement. Celle-ci variait cependant de 3,2% en Côte d'Ivoire à 3,1% au Nigeria et 3,9% en Guinée-Bissau. Les études qui ont examiné les implications macroéconomiques de la maladie se sont toutefois limitées à ses coûts associés, démographiques et de production.répercussions. Cette étude a examiné l'impact de l'épidémie de VIH/SIDA sur le développement du capital humain et la croissance économique en Afrique de l'Ouest au cours de la période 1990 à 2011. Le modèle de Solow augmenté, ancré dans la théorie néoclassique de la croissance, a été utilisé. Cela a été opérationnalisé à l'aide d'une approche de modélisation dynamique des données de panel, avec des techniques d'estimation par différence et par méthode généralisée des moments (GMM). L'incidence, la prévalence, le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) et les décès liés au SIDA ont été utilisés pour mesurer le VIH/SIDA. L'espérance de vie et la scolarisation dans le primaire ont été utilisées comme mesures du capital humain, tandis que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel par habitant a été utilisé pour saisir la croissance économique. Méthodologie des variables interactivesa été utilisé pour saisir l'impact du VIH/SIDA sur la croissance économique à travers ses effets sur le capital humain. Pour assurer la robustesse des estimations des paramètres, les tests autorégressifs de Hansen, Arellano-Bond et Wald ont été effectués. Les données ont été recueillies auprès de l'Annuaire statistique de l'Afrique, du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, des Indicateurs du développement dans le monde et de l'Organisation mondiale de la santé. Toutes les estimations ont été évaluées au seuil de signification de 5 %. La prévalence du VIH parmi les PAG était de 2,2 %. Il variait entre 0,1 % et 7,3 %. La tendance spécifique au pays a donné une prévalence de 1990 en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau et au Nigeria de 5,8 %, 0,3 % et 0,5 % respectivement. Les valeurs de 1995 dans ces pays étaientcorrespondant à 7,3 %, 0,6 % et 2,3 %. En 2011, elle était tombée à 3,4 % en Côte d'Ivoire, laissant la Guinée-Bissau et le Nigeria avec une prévalence accrue de 3,9 % et 3,7 % dans cet ordre. Le VIH/SIDA a réduit le capital humain et la croissance économique en Afrique de l'Ouest. Une augmentation en pourcentage de l'incidence, de la prévalence et des décès liés au sida a réduit l'espérance de vie de manière significative de 1,9 %, 0,5 % et 1,3 %, respectivement. La scolarisation n'a pas été significativement affectée par la maladie. L'impact régressif du VIH/SIDA était plus prononcé sur l'espérance de vie que sur la scolarisation. Une augmentation en pourcentage de l'incidence, de la prévalence, des PVVIH et des décès liés au SIDA réduit en conséquencecroissance significative par leurs effets sur l'espérance de vie de 0,15 %, 0,02 %, 0,004 % et 0,03 %. Les impacts des PVVIH et des décès liés au SIDA sur la scolarisation ont réduit la croissance économique de 0,004% et 0,06% respectivement. Cependant, l'incidence et la prévalence n'ont pas diminué la croissance de manière significative. Le virus de l'immunodéficience humaine/syndrome d'immunodéficience acquise a affecté le capital humain et la croissance économique en réduisant l'espérance de vie. Il est nécessaire de contrôler efficacement la maladie dans les pays d'Afrique de l'Ouest.