L'impact de la politique monétaire de la BCEAO sur la croissance économique dans les pays de l'UEMOA

Auteurs-es

SECK, Katim
UNIVERSlTE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS UFR DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
##plugins.pubIds.doi.readerDisplayName## https://doi.org/10.57054/codesria.pub.1515

Mots-clés :

Politique monétaire, croissance économique, taux d'intérêt, crédit, BCEAO, UEMOA, Afrique de l'Ouest

Synopsis

La politique monétaire est longtemps demeurée au second plan en raison de l’audience des idées Keynésiennes qui lui ont donné un simple rôle de complément à la politique budgétaire. L’accroissement de l’inflation dans les années 1970 a renversé cette hiérarchie : la politique monétaire est passée au premier plan. Depuis quelques années les banques centrales de nombreux pays mènent une stratégie de relèvement anticipée des taux d’intérêts destinée à prévenir une hausse de l’inflation due à la surchauffe de l’économie ; ce qui suppose une compréhension des mécanismes par lesquels la politique monétaire affecte l’économie. Cependant il existe une opposition nette sur les principes de la politique monétaire à savoir l’approche Keynésienne, l’approche monétariste et les nouvelles approches de la macroéconomie. Le paradigme keynésien était apparu comme solution miracle pour rééquilibrer les économies post-crise de 1929 et post-guerre mondiale. Pour les keynésiens, la politique monétaire est un instrument de politique conjoncturelle qui se fixe comme objectif final l’arbitrage entre inflation et chômage et retient comme objectif intermédiaire les taux d’intérêt : lorsque l’économie est en surchauffe, une politique monétaire restrictive, en augmentant le taux d’intérêt, permet de combattre les tensions inflationnistes. A l’inverse, en période de hausse du chômage, une politique monétaire expansive avec une diminution des taux d’intérêt doit permettre de relancer l’activité et l’investissement. La politique monétaire à la différence de la politique budgétaire est un instrument qui n’agit pas directement sur l’activité. L’efficacité d’une politique monétaire émane de la réalisation de deux conditions : -l’accroissement de l’offre de monnaie qui doit conduire a une baisse du taux d’intérêt. Or cette condition n’est pas toujours vérifiée en particulier dans les situations de trappe à liquidité. -la baisse des taux d’intérêt qui doit se traduire par une reprise de l’investissement.
Du fait que la politique monétaire est soumise à condition, les keynésiens appréhendent la politique monétaire comme un instrument d’accompagnement de la politique budgétaire : on parle à ce propos de Policy mix. Dans l’optique keynésienne, la politique monétaire relève

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novembre 11, 2010

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