LE SPORT-LOISIR AU CAMEROUN. ANALYSE DE LA SOCIABILITE DANS LE « DEUX ZERO » ET LE « BONBON » A YAOUNDE

Auteurs-es

Désiré MANIRAKIZA
##plugins.pubIds.doi.readerDisplayName## https://doi.org/10.57054/codesria.pub.1739

Mots-clés :

SPORT, LOISIR, CAMEROUN, SOCIABILITE

Synopsis

Les activités sportives se sont considérablement répandues ces dernières années. Ellesoccupent, dans la société camerounaise, une place privilégiée et sont la préoccupation de toutes les couches sociales et de toutes les générations. Paradoxalement, ce développement du sport et la diversité des pratiques qu’il induit ne s’accompagnent pas d’une production des connaissances
sociologiques sur le sport alors même que celui-ci a des implications, non seulement sociales et culturelles, mais aussi et surtout politiques et économiques. Au moment où le sport-loisir devient un phénomène social global au Cameroun, ce travail se propose de l’analyser, non pas simplement comme un ensemble de pratiques à finalité de divertissement comme le pensent les récréalogues et autres praticiens, mais comme un espace stratégique de déploiement d’autres rationalités sociales
entre les interactants (négociation des espaces d’insertion professionnelle, espace d’intégration familiale, etc.). En effet, l’observation du champ ludique à Yaoundé laisse constater que la pratique du sport collectif, notamment le football et le basket-ball ne repose pas simplement sur le besoin social du loisir et du divertissement. Il s’agit tout aussi d’un espace de jeu (au sens stratégique et sociologique) où des acteurs viennent se rencontrer pour échanger des ressources, des capitaux, etc. Véritable « fait social massif », le sport-loisir offre une voie d’entrée originale dans l’intimité de la société camerounaise, en ce sens qu’à partir des sociabilités qui se construisent sur le terrain, il est facile de comprendre une part des logiques qui président au fonctionnement de la société tout entière.

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février 12, 2007

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