Apport des SIG dans l’analyse relationnelle de l’épilepsie et la cysticercose : dans la ville d’Abidjan en Côte-d’Ivoire

Auteurs-es

MORISSON KETSIA EMMANUELLE ABRIMAH
##plugins.pubIds.doi.readerDisplayName## https://doi.org/10.57054/codesria.pub.1892

Mots-clés :

SIG, épilepsie, cysticercose, Abidjan, Côte-d’Ivoire

Synopsis

L’association entre la cysticercose et l’épilepsie est étudiée depuis plusieurs années en zone tropicale. Des études à Madagascar et au Burundi ont démontré que la cysticercose est l’une des principales causes infectieuses de l’épilepsie dans cette zone. La cysticercose est une maladie du péril fécale due à l'infestation par la larve du ver solitaire Tænia solium.
L'ensemble des services de neurologie de la ville d'Abidjan déclaraient environ 1000 nouveau cas d'épilepsie en 2014. Plusieurs pays de l'Afrique occidental déclarent de nombreux cas de cysticercose. Cependant, aucun cas de cysticercose n'a été rapporté malgré la consommation accrue de viande de porc. L’objectif de cette étude est de produire un outil d’aide à la décision
dans le cadre de la lutte contre la cysticercose par l'établissement de la carte de risque de contamination par la larve du Tænia solium, à partir des caractéristiques sociodémographique et environnementales des sujets épileptiques diagnostiqué dans les service de neurologie de la ville d'Abidjan . Dans cette étude nous avons premièrement créé des variables relatives aux maladies du péril fécal, ensuite par le moyen des Systèmes d’Information Géographique ces variables ont été cartographiées, et par la suite classifiées par facteurs de sensibilité ou de vulnérabilité aux maladies du péril fécal. Enfin, la méthode
d’analyse multicritères, par le processus d’analyse hiérarchique de la méthode d’agrégation complète par pondération, nous a permis d’attribuer des poids aux différents facteurs environnementaux. Cette méthode s’est appliquée sur 81 sujets épileptiques résidant à Abidjan. Dans les zones à risques moyen résidaient 43% de sujets épileptiques, dans les zones
de risques fort 45% et dans les zones de risques faibles 12% de sujets. Les résultats nous permettent d’établir un lien entre la cysticercose et le milieu de vie du sujet épileptique.

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##catalog.published##

février 12, 2005

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