Analysis of Fertility Dynamics in Nigeria: Exploration into Fertility Preference Implementation

Alors que des études ont indiqué le début d'une transition de la fécondité au Nigeria comme dans la plupart des pays subsahariens, aucune tentative systématique n'a été faite pour identifier les facteurs responsables de cette tendance. L'explication existante tend à s'inspirer de la théorie de la transition démographique sans explorer la valeur d'autres variables clés. L' une de ces variables est le degré de mise en œuvre des préférences. Cette étude explore le rôle de la mise en œuvre des préférences de fécondité sur le début de la transition de la fécondité au Nigeria. L' étude a estimé dans quelle mesure les couples ont pu mettre en œuvre leurs préférences en matière de fécondité en vue de mieux comprendre les facteurs responsables des changements de fécondité dans le pays.Cette étude s'est appuyée sur les cadres socio-économiques et microéconomiques de la fécondité à savoir : la version de Bongaarts et al (1984) et sa reformulation de Stover (1998) des déterminants proches de la fécondité et le cadre offre-demande de Bongaarts (1993) pour l'analyse de la déterminants de la fécondité, respectivement. Le déterminant proche des cadres de fécondité considère que tous les facteurs démographiques, socioéconomiques, culturels, institutionnels, psychologiques, sanitaires et environnementaux (variables contextuelles) opèrent à travers les variables proches ou intermédiaires pour affecter la fécondité. Le cadre offre-demande de Bongaarts (1993) postule que la fécondité (F) telle que mesurée par l'indice synthétique de fécondité est le résultat de l'interaction de l'offre denaissances (fécondité naturelle), demande de naissances (fécondité désirée) et degré de mise en œuvre des préférences en matière de fécondité (un indice qui mesure dans quelle mesure les personnes ont pu mettre en œuvre leurs préférences en matière de fécondité). Le degré de mise en œuvre des préférences dépend à son tour du coût de la régulation de la fécondité et de celui des grossesses non désirées. L'attitude des maris en matière de planification familiale et le nombre d' enfants souhaité ont été incorporés dans ce dernier cadre pour reconnaître et mettre en évidence les rôles cruciaux des hommes dans les résultats éventuels de la fécondité.
Les ensembles de données de 1990, 1999 et 2003 du Nigeria Demographic and Health Survey (NDHS) pour les hommes, les femmes et les couples ont été utilisés. La méthodologie des trois NDHS n'est pastrop différents les uns des autres. Il s'agit d'enquêtes transversales représentatives au niveau national portant sur les femmes âgées de 15 à 49 ans en 1990, 1999 et 2003 et les hommes âgés de 15 à 64 ans en 1999 et de 15 à 59 ans dans l'enquête de 2003. Vingt-quatre groupes de discussion ont également été organisés entre les sexes à travers le pays pour mieux comprendre et comprendre les questions examinées. La recherche de groupe de discussion est basée sur · la facilitation d'une discussion organisée avec un groupe d'individus sélectionnés parce qu'ils étaient considérés comme représentatifs d'une certaine classe. La discussion est utilisée pour faire ressortir des idées et des compréhensions d'une manière qui ne peut pas être capturée par un questionnaire. LeLes discussions de groupe (FGD) ont également une portée nationale. Les participants provenaient des régions du nord, du sud-est et du sud-ouest du pays. La population étudiée était de 8 781 personnes ; 8 199 et 7 620 femmes âgées de 15 à 49 ans interrogées lors des NDHS de 1990, 1999 et 2003, respectivement. En outre, 2 584 hommes âgés de 15 à 64 ans et 2 346 hommes âgés de 15 à 59 ans interrogés lors des NDHS de 1999 et 2003, respectivement, ont été utilisés. Mille cent soixante-huit (1 168) enregistrements de couples issus de l'ENSD de 2003 et 1 280 enregistrements de couples (construits) pour 1999 ont également été utilisés. Au total, quatre-vingt-neuf (89) hommes et quatre-vingt-cinq (85) femmes ont participé aux vingt-quatre (24) séances de discussion de groupe.