Ubuntu/Botho Culture: a Path to Improved Performance and Socio-Economic Development in Post-apartheid SA: Beyond Rhetoric
Mots-clés :
Culture traditionnelle, culture, connaissances indigènes, systèmes de valeurs, développement économique et social, lieu de travail, Afrique du SudSynopsis
Alors que le débat sur la culture indigène d'ubuntu/botho en Afrique du Sud (SA) remonte loin dans l'histoire comme le signent les travaux de Ngubane (1963 et 1979) sur le rôle des valeurs ubuntu dans la lutte anti-coloniale et anti- lutte contre l'apartheid ; au cours des deux dernières décennies environ, ce débat a pris encore plus d'ampleur. Cet intérêt récent pour la culture ubuntu/botho pourrait être attribué à l'imminence de l'effondrement de l'apartheid à la fin des années 1980 et au début des années 1990, ainsi qu'à la situation post-apartheid dans laquelle la société sud-africaine a été confrontée à de graves problèmes socio-économiques et sociaux. défis politiques. Ces difficultés sont nées de la réadmission du pays dans lemonde globalisé, qui présentait des défis associés au phénomène de mondialisation tels que la nécessité d'atteindre la compétitivité économique. Ils ont également été présentés par la dispense démocratique nouvellement atteinte au cours de laquelle s'est fait jour le besoin urgent de réparer les injustices créées par l'apartheid et de travailler sérieusement à l'éradication des héritages passés tels que les inégalités raciales et la pauvreté tout en cherchant à consolider et à défendre jalousement l'encore plutôt démocratie fragile. Événement beaucoup plus récent, le débat est venu s'inscrire dans le sentiment actuel à l'échelle du continent que l'Afrique doit revendiquer le XXIe siècle et que tous les efforts doivent être canalisésvers le renouveau de l'Afrique suite aux destructions et déformations causées par le colonialisme. Au centre de ce débat en Afrique du Sud se trouve la croyance et l'affirmation largement répandues selon lesquelles les valeurs culturelles ubuntu/botho pourraient être mobilisées en une force de développement et de transformation. En particulier, une forte affirmation est faite que pour que SA obtienne un avantage concurrentiel sur les marchés mondiaux, ses stratégies de développement doivent puiser dans les valeurs de la culture ubuntu/botho. Bien que peu de cas soient cités comme exemples de réussite indiquant l'
influence positive des valeurs d'ubuntu sur les stratégies de gestion d'entreprise sur le lieu de travail, souvent avec l'aide de consultants privés, ceux-ci restent isolés et sans aucune gravité.des études de suivi ont été menées afin d'évaluer la durabilité de ces interventions. Ainsi, ce qui manque essentiellement dans ce débat, c'est une étude approfondie et empirique visant non seulement à évaluer la validité de ces affirmations largement répandues, mais également à examiner les conditions objectives dans lesquelles les valeurs culturelles ubuntu/botho peuvent aider à prendre conscience de ce rôle. Le besoin de possibilités/opportunités et de contraintes potentielles à la capacité de la culture ubuntu/botho à remplir ce rôle est également critique et manquant . Souvent, ces débats manquent de bases théoriques sérieuses ou de références comparatives sur lesquelles justifier leurs revendications. De plus, il y ararement aucune tentative de situer le débat sur la culture ubuntu/botho dans le contexte plus large du débat et de la recherche sur le continent africain autour des questions des cultures traditionnelles, des systèmes de pensée et du développement et du progrès. Bien que la présente étude aborde ce débat de manière à ce que les lacunes mises en évidence soient abordées par un examen approfondi de la littérature, elle va cependant encore plus loin en lui donnant un contenu empirique à travers une étude de cas approfondie d'un lieu de travail sud-africain à titre d' exemple illustratif. . Cette approche empirique, associée à un examen approfondi et critique de la littérature pertinente, a contribué à faire avancer le débat sur ubuntu/botho culture au-delà de la rhétorique qui caractérise la pensée dominante actuelle au sein du débat. Je soutiens, sur la base de mes conclusions générales, que si les preuves recueillies étayent la nécessité d'explorer la culture ubuntu/botho dans la sphère économique et commerciale, et en particulier au niveau du lieu de travail, certains obstacles sérieux subsisteraient et subsisteraient dans la manière de réaliser le rôle potentiellement transformateur et développemental des valeurs de la culture.
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